Etape N°1 : Armorique, Huelgoat.
Comme Astérix, vous pourriez me demander : « Mais où vas-tu chercher tout ça ? « , je répondrai : chez mon ami Jean-Luc qui a rapporté de belles images d’Armorique, plus exactement de Huelgoat
« Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ; toute la Gaule est occupée par les romains…Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur… » ce petit village d’Armorique aurait pu être le Camp d’Artus, ruines d’ un opidum de type Murus Gallicus occupé par les gaulois Osisme.
Les maigres ruines du Camp d’Artus se visitent aujourd’hui, elles dominent le Chaos de Huelgoat, le nom de ces ruines bien qu’antérieure aux gaulois reste attaché à la légende du roi Arthur.
Au pied de cet oppidum les curiosités géologiques de Huelgoat sont nombreuses, en premier lieu: le Rocher Branlant.
En effet, un roc est devenu célèbre dans toute la « Gaule » : le Roc Branlant de Huelgoat.
Estimé à 130 tonnes, il étonne encore plus de 30.000 personnes par an.
Flaubert écrit à son sujet : « Nous prîmes un guide qui nous conduisit à la pierre branlante. Elle branla ! Après que nous eûmes cherché longtemps son point d’oscilation à grand renfort de leviers, à l’effort de nos six bras réunis, il est vrai ! Mais enfin elle branla et nous perdîmes enfin l’illusion de l’immobilité des pierres branlantes… »(Maxime Ducamp, 1847).
Les tailleurs de pierres dès le XV eme siècle oeuvrent à la construction des chapelles et villages, mais c’est au XIX ème siècle que plus de deux cents ouvriers exploitent le granit gris clair.
Les carrières environnantes furent actives jusqu’en 1970, la roche branlante faillit être exploitée, on remarque encore aujourd’hui les encoches des coins destinées à fendre la roche.
Un chaos granitique d’une ampleur exceptionnelle encombre la rivière d’Argent et abrite le Ménage de la Vierge, une « Balme » aux nombreuses légendes.
Ce site fut le second en France à être classé grâce aux militants du Touring Club de France en 1903. Remarquez sur le cliché à gauche, la silhouette de Jean-Luc qui paraît minuscule au milieu de ces blocs.La carte postale et la gravure montre grâce après montage la zone détruite sur la rive gauche.
Le rocher de St Guinec n’eut pas cette chance, et sa vasque naturelle aux eaux miraculeuses fut détruite par les carrières, on a une description de ce roc en 1794.
D’autres petits Rocs sont disséminés dans les environs ainsi le Roc tremblant Tambour en amont de la Mare aux sangliers.
Le Champignon est très visité avec son allure de Cèpe.
Je quitte à regret ce petit coin d’Armorique et je vous laisse avec ce lien intéressant : http://pickland.chez-alice.fr/rochtramblante.htm